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Rod Story 8 Une co-éc Plasoc / Selva

 

 

ROD STORY

 

Une co-écriture Plasoc/Selva

 

 

      8 These boots are made for walking

 

(Buffalo-Detroit- ou presque )

 

Rod dut prendre un bus jusqu’au campus et une fois arrivé se mit en quête d’un ordinateur accessible au public. Cela lui prit du temps mais lui permit de faire la connaissance d’une rousse aux longs cheveux prénommée Nancy qui travaillait à la bibliothèque pour boucler ses fins de mois. Après avoir rassuré ses parents par un message détaillé relatant ses aventures ( quoique de manière non exhaustive ) , il proposa à Nancy d’aller boire un verre  en ville un peu plus tard. En attendant la fermeture, il se mit à lire des  ouvrages un peu au hasard et tomba sur un exemplaire de Jack Kerouac, « Visions of Cody ». Il avait lu « On the road et « Dharma Bums », mais pas celui-là. Le temps passa vite. Nancy lui fit signe qu’on fermait. Elle avait un van antédiluvien peint en rose garé un peu plus loin et c’est ainsi qu’ils arrivèrent au centre ville ou Nancy connaissait un bar à bière qui offrait un grand choix. Elle semblait connaître tout le monde. Rod la regardait s’animer, parler aux uns et aux autres, rire joyeusement. De temps à autres elle jetait un regard vers lui, souriait, faisait signe de patienter. Finalement elle s’installa près de lui et demanda :

-Qu’est ce que tu fais demain, Rod ? C’est le week-end et je pars en van à Detroit avec quelques copines. Ca te dit de nous accompagner ?

-Detroit ? C’est là que je vais justement.

Tu connais quelqu’un là bas ?

-Heu ,oui… Un peu, bredouilla Rod. Une amie de … ma mère.

Nancy sourit malicieusement. Rod rougit malgré lui.

-Ecoute, dit Nancy . Ce soir tu dors chez moi. J’ai besoin d’un peu de tendresse.

Rod crut avoir mal entendu.

Nancy le regarda droit dans les yeux :

-Si tu dis non, je t’emmène quand même à Detroit demain.

- C’est que je ne voyage pas seul . Il y a un autre gars.. Un vieux  que j’ai rencontré il y a deux jours. Je ne peux pas le planter là.

-Non, tu ne peux pas, dit Nancy.

Ils se mirent donc à la recherche de Simon, mais en vain. Au fond, Rod savait qu’il ne  le reverrait pas, en tout cas pas de sitôt. Il n’y avait plus qu’à suivre Nancy.

 

                                           *******

 

 

Au début, il avait chantonné dans sa tête « These boots are made for walking », mais après une nuit de douceur  c’est un autre refrain qui lui vint en tête. Ils étaient allongés dans le lit de la jeune femme et un rayon de soleil venait caresser leurs visages. Il commença, sans presque l’avoir voulu,

 

“It seems so long ago,
Nancy was alone,
looking ate the Late Late show
through a semi-precious stone.
In the House of Honesty
her father was on trial,
in the House of Mystery
there was no one at all,
there was no one at all.”

Au moins, dit Nancy, tu m’as épargne “These boots are made for walking”, c’est déja ça! . Elle se leva malgré les protestations de Rod et revint avec une guitare.” Ce bon vieux Leonard Cohen, dit elle en riant. On n’a rien fait de mieux depuis, d’après mes vieux.. Et au fait, ma soeur s’appelle Suzanne! »

 

“It seems so long ago,
none of us were strong;
Nancy wore green stockings
and she slept with everyone.
She never said she'd wait for us
although she was alone,
I think she fell in love for us
in nineteen sixty one,
in nineteen sixty one.”

 

Elle avait une voix assez basse, un peu rauque. Trop de cigarettes et de nuits tardives. Rod adorait ça, et aussi cette manière qu’elle avait de rire franchement, sans coquetterie. Ils terminèrent la chanson ensemble

“It seems so long ago,
Nancy was alone,
a forty five beside her head,
an open telephone.
We told her she was beautiful,
we told her she was free
but none of us would meet her in
the House of Mystery,
the House of Mystery.

And now you look around you,
see her everywhere,
many use her body,
many comb her hair.
In the hollow of the night
when you are cold and numb
you hear her talking freely then,
she's happy that you've come,
she's happy that you've come.”

 

-Ca, c’est vrai, conclut-elle. Je suis contente que tu sois venu. Mais là, faut qu’on se bouge un peu, parce que mes copines vont arriver, et hop, on the road again !

 

 

selva | 5/6/2008
Selva>Je ne comprends pas ton message chez moi.
Tout d'abord, le lien que tu me donnes n'aboutit sur rien.
Ensuite, si j'essaie de le "décrypter", je tombe sur un blog de chez Hautetfort abandonné depuis 2006 et qui ne te ressemble pas du tout...
???????


AURORA | 5/6/2008
Léonard Cohen,...
si tu savais ces souvenirs que ça me remue, et graehme allwright qui le chantait en français...sacré Rod.
Il se passe totujours qque chose quand une nancy est dans les parages à nancy.
favret | 5/7/2008
coucou selva, j'ai pris énormément de retard dans la lecture de cette rod story. je te passe quand meme le bonjour :)
squelette mou | 5/10/2008
Suzan!

oui un blog abandonné, moi aussi je suis tombée sur ça, mais j'ai compris la "leçon" intrinsèque, et peut-être involontaire
et c'est ce qui importait, non?

partir-revenir

bref, je reviendrai lorsque je pourrai vraiment et sans en demander pardon!
en attendant, Djam et moi viendront commenter de temps à autres, car nous ne voulons point rompre le fil ou le perdre!

bises, j'ai cependant mis une note de news sur kaleidoscope, ça on le fera de temps à autres aussi...
fleurdatlas | 5/16/2008
j'aui trouvé le blog en question, tu m'avais mis un lien qui ne conduisait pas à lui, en effet moi aussi!
j'ai laissé un com, je pense que c'est modéré, car ne l'ai pas vu apparaître, je te disais que nous continuons la lutte, hier c'était manif in Bordeaux...

à plus!
fleurdatlas | 5/16/2008
KarmaOS